TECHNIQUES DE PIÉGEAGE

Mise en place d’un piège mortel pour le castor et la loutre de rivière. Photo : Serge St-Hilaire.

Comme toutes les professions faisant appel à la technologie, le piégeage exige non seulement de choisir le bon piège, mais aussi de savoir s’en servir. La vidéothèque suivante vise à faire de nous de meilleurs piégeurs.

ÉVITER LES CAPTURES D’ESPÈCES NON CIBLÉES

Les vidéos suivantes ont été produites par la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, en collaboration avec l’Institut de la Fourrure du Canada. 2024.

Risques de capture d’un animal domestique ou d’un oiseau de proie aux collets mortels

Comme les oiseaux de proie chassent à vue, les trappeurs devraient s’assurer que les appâts ne sont pas visibles du ciel.  Quant aux chiens, ils ont tendance à se diriger directement vers l’appât plutôt que de circuler tout autour comme le font les canidés sauvages. Nous recommandons donc une configuration de collets qui permet aux chiens et aux oiseaux de proie d’approcher directement l’appât, sans passer les collets. Produit par la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, en collaboration avec l’Institut de la fourrure du Canada. 2024.

Risques de capture d’un animal domestique ou d’un oiseau de proie aux pièges mortels

Les pièges surélevés ne sont pas accessibles aux chiens, explique l’instructeur de piégeage Gaétan Fournier, mais il faut aussi faire attention à ne pas attraper d’oiseaux de proie. Par exemple, si le piège se trouve dans une boîte ou une cage, fixez l’appât au grillage à l’arrière de la boîte pour que les oiseaux puissent le manger sans y entrer. Si le piège n’a pas de boîte, camoufler l’appât avec des brindilles afin que les oiseaux ne puissent pas le voir. Les installations de pièges mortels au sol couramment utilisés pour le raton laveur et le pékan se composent d’une boîte oblongue avec un piège mortel à l’intérieur. Pour éviter d’attraper les chiens, ajouter une rallonge amovible de grillage à l’avant, avec un rabat pour réduire la taille de l’entrée. Produit par la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, en collaboration avec l’Institut de la fourrure du Canada. 2024.

Quoi faire en cas de capture accidentelle d’animaux domestiques

La meilleure stratégie dépend du type de piège impliqué et qui est celui doit relâcher l’animal capturé. Les promeneurs de chiens devraient porter des coupe-câbles pour les collets et une corde pour libérer les pièges mortels qui s’accrochent au corps. Les pièges à patte peuvent être libérés simplement en utilisant les mains ou les pieds. Cependant, si un trappeur libère un chien, ce dernier peut être agressif, de sorte que des outils spéciaux que la plupart des trappeurs portent peuvent être nécessaires. Produit par la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, en collaboration avec l’Institut de la fourrure du Canada. 2024.

Généralités sur la sélectivité – des engins de captures

Gaétan Fournier, instructeur de piégeage, décrit les facteurs qui influencent le risque de capture au piège, des espèces non ciblées. Il s’agit notamment du moment durant la saison de piégeage, de la durée de l’installation des pièges, des attractifs utilisés et du type de piège. Produit par la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, en collaboration avec l’Institut de la fourrure du Canada. 2024.

Risques de capture d’une espèce non-visée la sélectivité – espèces semi-aquatiques

Il existe des moyens d’éviter les prises accidentelles lors du piégeage de castors, de rats musqués, de loutres et de visons. Il s’agit notamment des pièges flottants à rat musqué qui ne capturent pas les oiseaux, de la technique du « bottom edge » et de la technique de la « boîte- piège » pour le vison et le rat musqué, des installations dans les sentiers sur terre ou sous l’eau pour le castor. Produit par la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, en collaboration avec l’Institut de la fourrure du Canada. 2024.

Risques de capture d’une espèce non-visée la sélectivité – espèces terrestres aux engins de rétention

Il existe des moyens de maximiser la sélectivité des pièges à capture vivante installés sur terre. Pour les pièges de rétention par la patte, parmi les diverses considérations importantes figurent l’attractif utilisé et la tension du déclencheur. Nous abordons également les pièges « couvre-patte » pour le raton laveur, les cages de capture vivante pour le raton laveur et la moufette, ainsi que les pièges de rétention (lacets) pour l’ours noir. Produit par la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, en collaboration avec l’Institut de la fourrure du Canada. 2024.

Quoi faire en cas de capture accidentelle – d’oiseaux de proie

Si un grand rapace se fait prendre par accident dans un piège, votre première priorité devrait être de vous protéger des griffes et du bec. Pour cette raison, les trappeurs devraient avoir avec eux des gants épais en cuir, des chaussettes de rechange et du ruban adhésif pour fixer les chaussettes sur les talons, une couverture et un coffre de transport avec des trous d’aération. Produit par la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, en collaboration avec l’Institut de la fourrure du Canada. 2024.

Quoi faire en cas de capture accidentelle d’un cervidé

Les cervidés comme l’orignal et les chevreuils peuvent être pris accidentellement par la patte ou à la bouche dans des collets installés pour les canidés et les félidés. Les stratégies pour éviter cela, tout en minimisant le risque de blessure à l’animal, comprennent la mise en place de collets dans les endroits où les cervidés se déplacent rarement et l’utilisation de modèles et de composants de collets qui rendent la capture improbable ou qui permettent aux cervidés de se libérer sans être blessés. Produit par la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, en collaboration avec l’Institut de la fourrure du Canada. 2024.

Page suivante: Les raisons qui nous poussent à piéger