Espèces piégées

Photo : USFWS Mountain-Prairie, CC BY 2.0, via Wikimedia Commons

 

L’Institut de la fourrure du Canada compile des données sur le nombre et la valeur des peaux brutes et séchées (c’est-à-dire non apprêtées) récoltées et vendues sur le marché à partir d’espèces classées par les autorités responsables de la faune comme « animaux à fourrure ». Ces données sont classées par « année de fourrure », qui va du 1er juillet au 30 juin de l’année suivante, et publiées dans le rapport intitulé Production de fourrures sauvages au Canada.

L’IFC a repris cette tâche de Statistique Canada en 2010.

Étant donné que la majorité des animaux à fourrure sauvages capturés au Canada le sont dans des pièges, ce rapport est un bon indicateur de l’état du piégeage dans le pays à des fins de commercialisation de la fourrure. Cependant, certaines de ces mêmes espèces peuvent être classées comme « petit gibier » et « gros gibier », et peuvent donc avoir été récoltées différemment. Le petit gibier désigne des espèces telles que le raton laveur, le renard, le coyote et le loup, qui peuvent être piégées, mais aussi capturées à l’aide d’une arme à feu. Le gros gibier désigne les trois espèces d’ours du Canada : l’ours noir, le grizzli et l’ours polaire. Ces trois espèces peuvent être chassées, mais seul l’ours noir peut être légalement piégé.

Les données brutes sont soumises à l’IFC par les biologistes et les gestionnaires de la faune de chaque province et territoire, qui utilisent diverses sources. Pour le nombre d’animaux récoltés, la principale source est constituée par les rapports que tous les trappeurs, chasseurs et négociants en fourrures titulaires d’une licence sont tenus de déposer. Pour la valeur des fourrures, la principale source est constituée par les ventes aux enchères et, le cas échéant, par les rapports des agents.

Note : Depuis le lancement de la Production de fourrures sauvages au Canada, les tableaux comprennent des champs pour le « phoque ». Cela s’explique par le fait que les peaux de phoque étaient auparavant vendues par les mêmes canaux que les autres peaux de fourrure sauvage. Cette situation a changé, mais les champs subsistent et sont pour la plupart vides, de sorte qu’ils ne reflètent plus la production réelle du marché de la fourrure de phoque. Ces champs pourraient être supprimés à l’avenir.

PAR NOMBRE, 2020-21

Au cours de l’année 2020 (du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021), 394 485 animaux à fourrure sauvages ont été déclarés comme ayant été récoltés pour leur fourrure au Canada. Les 10 principales espèces étaient les suivantes :

  1. Coyote – 100 774
  2. Rat musqué – 81 497
  3. Castor – 70 176
  4. Martre – 44 293
  5. Renard (roux, croisé, argenté) – 18 634
  6. Belette – 15 667
  7. Raton laveur – 14 369
  8. Écureuil roux – 10 477
  9. Pékin – 10 475
  10. Vison – 9 047

EN VALEUR, 2020-21

En 2020, la valeur marchande totale de la fourrure sauvage au Canada était de 13 960 750 $CAN. Les 10 espèces les plus importantes sont les suivantes

  1. Coyote – 8 725 548 $CAN
  2. Martre – 1 832 731 $CAN
  3. Castor – 1 127 313 $CAN
  4. Rat musqué – 410 576 $CAN
  5. Lynx – 320 153 $CAN
  6. Loup – 307 314 $CAN
  7. Renard (roux, croisé, argenté) – 244 101 $CAN
  8. Pékin – 217 328 $CAN
  9. Ours noir – 176 884 $CAN
  10. Lynx roux – 116 113 $CAN

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