Production de fourrures sauvages
L’IFC a repris cette tâche de Statistique Canada en 2010.
Étant donné que la majorité des animaux à fourrure sauvages capturés au Canada le sont dans des pièges, ce rapport est un bon indicateur de l’état du piégeage dans le pays à des fins de commercialisation de la fourrure. Cependant, certaines de ces mêmes espèces peuvent être classées comme « petit gibier » et « gros gibier », et peuvent donc avoir été récoltées différemment. Le petit gibier désigne des espèces telles que le raton laveur, le renard, le coyote et le loup, qui peuvent être piégées, mais aussi capturées à l’aide d’une arme à feu. Le gros gibier désigne les trois espèces d’ours du Canada : l’ours noir, le grizzli et l’ours polaire. Ces trois espèces peuvent être chassées, mais seul l’ours noir peut être légalement piégé.
Les données brutes sont soumises à l’IFC par les biologistes et les gestionnaires de la faune de chaque province et territoire, qui utilisent diverses sources. Pour le nombre d’animaux récoltés, la principale source est constituée par les rapports que tous les trappeurs, chasseurs et négociants en fourrures titulaires d’une licence sont tenus de déposer. Pour la valeur des fourrures, la principale source est constituée par les ventes aux enchères et, le cas échéant, par les rapports des agents.
Note : Depuis le lancement de la Production de fourrures sauvages au Canada, les tableaux comprennent des champs pour le « phoque ». Cela s’explique par le fait que les peaux de phoque étaient auparavant vendues par les mêmes canaux que les autres peaux de fourrure sauvage. Cette situation a changé, mais les champs subsistent et sont pour la plupart vides, de sorte qu’ils ne reflètent plus la production réelle du marché de la fourrure de phoque. Ces champs pourraient être supprimés à l’avenir.