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Réponses rapides aux questions courantes

Comment prévenir le surprélèvement/le sous-prélèvement de la faune?

La réglementation sur le prélèvement commercial d’animaux sauvages se fonde sur la taille et les tendances futures des populations.

Habituellement, on maintient le prélèvement au niveau le plus élevé possible sans que cela ait une incidence néfaste sur les tailles des populations et les prélèvements des années à venir.

Les niveaux de prélèvement sont surveillés. En enregistrant tous les trappeurs, les terrains de piégeage et les ventes de fourrures, les ministères de la Faune sont en mesure de déterminer le nombre qui est prélevé dans chaque espèce.

Si la population d’une espèce en particulier est menacée ou surprélevée, le ministère provincial/territorial peut réduire les quotas de piégeage, abréger la saison de piégeage ou fermer des zones au piégeage afin de restreindre le prélèvement.

Si une population devient surabondante, le ministère peut augmenter les quotas, fixer des quotas minimums, prolonger les saisons et ouvrir de nouvelles zones au piégeage, au besoin.

Pourquoi ne pas simplement relocaliser les animaux sauvages indésirables?

La relocalisation réussit pour certaines espèces, comme l’ours et le wapiti, mais elle est relativement inefficace pour d’autres. Il arrive souvent que les individus essaient simplement de regagner leur territoire original.

Les animaux qu’on a réussi à relocaliser dérangent parfois leur nouvel écosystème ou causent les mêmes problèmes qu’avant.

La relocalisation peut entraîner la mort des animaux introduits en raison de stress, de famine, de prédation, de rencontres hostiles avec des membres d’une espèce résidante, ou d’autres facteurs liés au relâchement d’un animal dans un territoire inconnu et occupé.

La relocalisation augmente aussi le risque de propagation de maladies comme la rage, la gale, le distemper et même certaines formes de cancers transmissibles.

Il arrive souvent que les efforts de relocalisation soient impossibles parce qu’ils seraient trop dispendieux ou qu’on manque d’habitat convenable.

La majorité des organismes de conservation et de protection des animaux conviennent que la relocalisation ne constitue pas toujours la meilleure solution.

Par conséquent, de nombreuses compétences interdisent dorénavant la relocalisation d’animaux sauvages sauf à des fins particulières, ou pour le travail de conservation supervisé en ce qui concerne les espèces en péril et en voie de disparition.

Comment les trappeurs évitent-ils de capturer des animaux par inadvertance?

La taille et le comportement des animaux varient selon l’espèce; aucun type de piège ou méthode de piégeage ne peut convenir à toutes les espèces dans tous les environnements.

La plupart des pièges sont en fonction de l’espèce, ce qui signifie qu’ils sont conçus pour capturer une espèce en particulier ou un groupe d’espèces similaires.

L’espèce devant être capturée détermine la façon d’installer un piège et l’emplacement de celui-ci. Cela réduit les risques de capture accidentelle d’animaux non ciblés.

Les animaux non ciblés capturés par inadvertance dans un piège à patte ou une cage moderne peuvent en général être relâchés indemnes.

De nouveaux types de pièges en voie d’élaboration devraient être conçus encore davantage en fonction de l’espèce et les trappeurs sont au courant des nouvelles techniques et des meilleures façons de capturer les espèces ciblées.

Quels types d’animaux à fourrure élève-t-on dans les fermes?

Le vison est la principale espèce élevée dans les fermes d’animaux à fourrure au Canada. On élève aussi le renard et une quantité limitée de chinchillas.

L’élevage d’animaux à fourrure représente environ 85 p. 100 des fourrures produites dans le monde entier (70 à 75 p. 100 au Canada). Outre leur fourrure, ces animaux nous fournissent de précieux sous-produits utilisés dans les cosmétiques, les biens de consommation et les engrais.

Où les terrains de piégeage peuvent-ils être établis au Canada?

  • sur les propriétés privées, avec la permission du propriétaire;
  • sur un terrain dont le trappeur est propriétaire ou locataire;
  • sur un terrain de la Couronne, avec la permission du gouvernement;
  • sur un terrain municipal, avec la permission de la municipalité.
Les meilleurs leurres de pêche sont faits de fourrure. Les poils de lapin, de renard, de phoque et de vison sont utilisés pour la fabrication de leurres de pêche.

Pourquoi les gens pratiquent-ils le piégeage?

Quantité de gens pratiquent le piégeage de nos jours au Canada et aux États-Unis. De plus, bon nombre de propriétaires ont recours au piégeage afin de régler des problèmes d’animaux nuisibles qui causent des dommages à leur propriété. Les agriculteurs se fient au piégeage et à la chasse pour protéger leur terre et leur bétail des dommages causés par la faune et les municipalités ont recours au piégeage pour contrôler les animaux sauvages nuisibles.

Selon des experts de la faune, des études ont démontré que les gens piègent pour diverses raisons, les plus courantes étant : le mode de vie, l’appréciation de la nature, la gestion de la faune, l’affiliation avec d’autres personnes, l’autonomie (nourriture et vêtements), le revenu (parfois complémentaire au budget du foyer, parfois une composante essentielle ou importante du filet de sûreté du revenu du ménage). La plupart des gens prennent part à cette activité pour plusieurs raisons.

Ces études ont démontré que les trappeurs considèrent la terre et l’utilisation de la faune comme faisant partie de leur mode de vie. Ils ont également tendance à appuyer fortement les programmes de conservation et de protection de l’environnement.

Le piégeage est une façon de se procurer de la nourriture, des vêtements et d’autres articles ménagers. Des études menées en Nouvelle-Angleterre et ailleurs ont révélé que les trappeurs font du troc dans plusieurs communautés. Ils font du troc pour des soins aux enfants, des réparations automobiles, des légumes et d’autres produits ou services en échange de peaux, de services de piégeage ou d’élimination d’animaux sauvages nuisibles endommageant des propriétés.

Une importante observation est que le piégeage dans la société d’aujourd’hui a souvent été qualifié d’activité de loisir, dans le contexte d’un sport. Toutefois, le fond des études actuelles indique que ce terme est une fausse appellation et qu’il ne décrit pas les motifs des centaines de trappeurs étudiés.

L’élevage des animaux à fourrure est-il écologique?

L’élevage des animaux à fourrure a des avantages environnementaux : il utilise des milliers de tonnes de sous-produits animaux provenant de la production d’aliments humains. Les animaux d’élevage sont nourris de déchets alimentaires achetés d’entreprises de transformation du poisson et de la volaille et d’autres secteurs agricoles. L’alimentation à l’aide de ces sous-produits, qui ne sont pas destinés à l’usage humain, crée un marché qui aide à contrôler le coût réel de la production d’alimentation humaine et qui réduit le flux des déchets.

L’élevage des animaux à fourrure n’étant pas rattaché aux ressources naturelles, les fermes peuvent être situées dans des régions qui ne conviennent pas à d’autres types d’élevage; cela fait une utilisation productive des terres marginales.

L’élevage des animaux à fourrure convient bien à l’exploitation agricole mixte, car il exige beaucoup de l’éleveur en hiver, quand les grandes cultures nécessitent moins d’attention. La paille récoltée sert aux litières et pour isoler les cages, et le fumier des animaux d’élevage retourne fertiliser le sol.

Les éleveurs commencent aussi à étudier l’utilisation des déchets agricoles comme source de bioénergie pouvant alimenter leur propre ferme et les environs.

En tant que ressource naturelle renouvelable, la fourrure d’élevage est un produit durable.

Comment les peaux de fourrure sont-elles vendues?

La vente aux enchères publique est la principale façon de vendre des fourrures. Il existe trois maisons de ventes aux enchères au Canada, dont la plus importante vente aux enchères de fourrures au monde. Des acheteurs du monde entier assistent à ces ventes durant l’année.

Le Canada est aussi un des principaux centres de transformation et de fabrication de fourrures. Les fabricants canadiens sont renommés pour les vêtements de fourrure sauvage.

Comment classe-t-on les peaux de fourrure?

Les peaux à vendre sont préparées par le trappeur, sur la ferme d’élevage ou dans des installations de préparation sur mesure.

Les peaux préparées comme il se doit sont classées en fonction de caractéristiques de qualité de la fourrure, comme la clarté de la couleur, la texture, la densité, la taille et la longueur du duvet.

Le duvet est la relation de la longueur entre les deux fibres de fourrure distinctes de la peau : la plus courte étant la bourre, et l’autre, plus longue étant le jarre. Un duvet court, où le jarre est à peine plus long que la bourre, est le plus souhaitable.

Est-ce du gaspillage d’utiliser les animaux pour leur fourrure?

Les animaux à fourrure nous fournissent plus que des vêtements.

Les plus belles brosses d’artistes et les meilleurs leurres de pêche proviennent d’animaux à fourrure.

Des huiles fines, des gras et du musc sont utilisés par les industries du cuir et des cosmétiques.

Les dents et les os peuvent servir à la confection d’artisanat.

Les animaux d’élevage sont aussi une source de farine d’os et de sang et d’engrais organiques.

Le castor, le rat musqué et d’autres animaux à fourrure procurent de la nourriture à de nombreuses communautés autochtones et de plein air; les animaux ne servant pas à la fabrication d’aliments sont retournés dans la nature pour nourrir d’autres animaux sauvages durant l’hiver.

Rien n’est gaspillé.

En quoi l’élevage des animaux à fourrure a-t-il évolué?

Les éleveurs d’animaux à fourrure doivent adopter de nouvelles technologies pour améliorer leur compétitivité intérieure et internationale.

On utilise du nouveau matériel de manipulation du fumier pour mieux protéger l’environnement et on commence à utiliser du matériel de transformation des peaux contrôlé par ordinateur et à informatiser les documents de reproduction.

Les nouvelles technologies de logement signifient qu’on modifie les bâtiments traditionnels ressemblant à des granges. La dimension des cages change aussi. On adopte également des mesures plus rigoureuses de biosécurité pour contrôler le mouvement des animaux et des gens sur la ferme et pour protéger les animaux contre les risques de maladie.

Est-il logique, écologiquement, d’utiliser les animaux pour leur fourrure?

Aujourd’hui, des produits synthétiques remplacent les fibres naturelles comme les fourrures, mais ces produits sont en général fabriqués à base de pétrole, qui n’est pas une ressource renouvelable et biodégradable.

Le prélèvement des animaux à fourrure, contrairement à l’industrie pétrolière, constitue une utilisation non perturbatrice de notre nature sauvage et son empreinte écologique est beaucoup moindre que celle de la production de pétrole.

L’élevage des animaux à fourrure est une activité soucieuse de l’environnement et elle comble un vide important dans l’agriculture durable et la production d’aliments en utilisant les produits de déchets pour fournir une variété d’aliments.

Les éleveurs d’animaux à fourrure apportent une importante contribution à la conservation de la faune. L’élevage des animaux à fourrure complète le prélèvement d’animaux à fourrure dans le cadre de la gestion de la faune. En stabilisant l’approvisionnement en période de forte demande, les éleveurs d’animaux à fourrure aident les gestionnaires de la faune à se concentrer sur les besoins écologiques, et non pas sur les demandes du marché.

Du point de vue environnemental, tant que le piégeage et l’élevage des animaux à fourrure sont bien gérés, il est préférable, de loin, d’utiliser ces fibres naturelles. La fourrure est renouvelable, durable, recyclable, biodégradable et elle est plus chaude que beaucoup d’autres fibres naturelles et synthétiques.

Les plus belles brosses d’artistes sont faites de poils de queue d’hermine, de vison et de belette, mais d’autres fibres naturelles comme les poils de loup sont également utilisées.

Pourquoi les gens portent-ils des manteaux de fourrure?

Selon le Fur Information Council of America, la chaleur est la raison principale qui motive les consommateurs quand on leur demande pourquoi ils portent de vêtements en fourrure.

Le Conseil canadien de la fourrure affirme qu’un nombre croissant de gens reconnaissent que la fourrure est un choix écologique.

Comment puis-je savoir d’où provient la fourrure?

Que vous soyez consommateur ou détaillant, vous pouvez toujours vous renseigner au sujet de la provenance des fourrures.

L’étiquette Beautifully CanadianMD garantit que le vêtement est fait de fourrures canadiennes.

Le commerce de la fourrure utilise aussi l’étiquette internationale d’origine, Origin AssuredMD(OA). Cette étiquette volontaire garantit au consommateur que la fourrure vient d’un pays où sont en vigueur des règlements ou des normes locales ou nationales régissant la production de la fourrure. Le programme OA témoigne aussi de l’engagement du commerce de la fourrure envers l’équité et l’honnêteté face à la clientèle.

L’étiquette couvre certains types de fourrures sauvages et d’élevage et elle est utilisée par divers pays, dont le Canada, qui réglementent la production de fourrures. Les fourrures portant cette étiquette peuvent être retracées dans les chaînes de fournisseurs, les ateliers de travail, les tanneries, chez les acheteurs et dans les maisons de vente aux enchères jusqu’au pays d’origine.

La quantité de déchets alimentaires utilisés par les élevages d’animaux à fourrure en Amérique du Nord pourrait remplir la moitié du Rogers Centre de Toronto (Sky Dome). Chaque année, plus d’un milliard de livres de nourriture et sous-produits agricoles est dévié de lieux d’enfouissement surchargés.
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