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À propos du piégeage
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Le piégeage

À propos du piégeage

Le piégeage

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Le piégeage est une activité progressive, durable et bien réglementée.

Depuis le début de l’histoire de l’humanité, les gens piègent les animaux pour leur fourrure, leur viande et d’autres précieux produits.

Ce n’est que depuis quelques années que le piégeage sert aussi à des fins de conservation, de protection de l’environnement et au maintien de la biodiversité.

Le piégeage pour la fourrure et la nourriture demeure une importante activité économique et culturelle pour les Autochtones et les non-Autochtones, surtout dans les communautés éloignées. Toutefois, dans la plupart des pays développés comme le Canada, le conflit entre l’homme et la faune s’accroît. Cela entraîne un besoin grandissant de contrôler les animaux sauvages en région urbaine et rurale. Le piégeage est l’un des outils de ce contrôle.

Le piégeage moderne respecte le bien-être animal et il constitue souvent l’option la plus économique et la plus pratique de capturer des animaux sauvages.

 

Pourquoi piéger?

Le piégeage se pratique dans toutes les parties du Canada (et du monde entier) pour de nombreuses raisons :

  • pour protéger l’habitat naturel, les terres agricoles, les routes et d’autres propriétés contre les dommages causés par les animaux sauvages;
  • pour le contrôle des maladies (comme la rage ou la lambliase [giardiase]);
  • pour maintenir ou améliorer la biodiversité des animaux et des plantes;
  • pour protéger les espèces sensibles des prédateurs surabondants ou des espèces concurrentes;
  • pour la sécurité publique;
  • pour enlever en toute sécurité des animaux sauvages de régions urbaines suburbaines;
  • pour réintroduire des espèces dans leur territoire habituel;
  • pour la recherche sur la conservation;
  • pour la surveillance de l’environnement et de la faune;
  • pour la fourrure et la nourriture.

 

Le piégeage se poursuivrait, qu’il se pratique ou non pour obtenir des fourrures et de la viande.

  1. Les animaux comme le castor, le raton laveur, la moufette et de nombreuses autres espèces sont habituellement nocturnes et ne se prêtent pas aux méthodes de chasse traditionnelles. Le piégeage est souvent la seule façon pratique de les capturer.
  2. Les animaux à fourrure peuvent entraîner des frais considérables chaque année en inondations, pertes de bétail et risques pour la santé publique. En bout de ligne, c’est le contribuable qui doit payer. Le piégeage est l’une des options de gestion de la faune utilisée afin de prévenir ces dommages ou d’y mettre un terme. Il existe une variété d’options pour s’occuper des animaux sauvages nuisibles, mais dans bien des cas, le piégeage des animaux demeure la plus efficace en vue de maintenir la biodiversité et de protéger la santé et la sécurité.

Le piégeage saisonnier réglementé des animaux à fourrure est une manière cohérente de gérer les populations et ce, sans que le contribuable ait à payer quoi que ce soit. Les frais et droits de piégeage que versent les trappeurs d’animaux à fourrure s’ajoutent aussi aux recettes du gouvernement afin d’aider à neutraliser les impôts nécessaires au financement de ses efforts de conservation. Sans le piégeage des animaux à fourrure, il faudrait augmenter considérablement les taxes municipales et provinciales en vue de payer des trappeurs professionnels autorisés pour ces services de contrôle de la faune, et de couvrir les demandes d’indemnisation et autres méthodes de gestion plus dispendieuses.

Le piégeage effectué comme il se doit a des résultats immédiats pour la réduction de la souffrance des animaux causée par la faim ou la maladie, contrairement à d’autres méthodes comme le contrôle chimique des naissances ou les leurres de vaccination qui souvent ne font effet qu’après plusieurs saisons.

Pour certaines espèces comme le raton laveur, on opte pour le piégeage mortel pour des raisons de bien-être des animaux plutôt que pour les programmes de relocalisation de type capture-remise en liberté. Ces programmes entraînent souvent la famine pour les animaux relocalisés qui ne connaissent pas leur nouveau milieu, ou ils créent des problèmes de nuisance dans les zones de relocalisation et ils augmentent les risques de propagation de maladies des animaux sauvages. C’est pour ces raisons qu’il est interdit, dans certains territoires canadiens, de relocaliser les animaux sauvages à l’extérieur de leur territoire immédiat, ce qui rend impossible l’enlèvement efficace des animaux nuisibles.

Les programmes de gestion de la faune qui comprennent le piégeage commercial sélectif peuvent aider à réduire la nécessité du piégeage « gaspilleur » d’animaux nuisibles.

Plusieurs pays d’Europe ne permettent plus le piégeage d’animaux pour leur fourrure, mais le piégeage pour d’autres raisons se poursuit. Dans l’ensemble, les pays européens piègent cinq fois plus d’animaux à fourrure sauvages (comme le rat musqué) pour le contrôle d’animaux nuisibles que les trappeurs canadiens ne le font pour la fourrure. Malheureusement, il n’est pas permis d’utiliser ces animaux et on en dispose comme s’il s’agissait de déchets.

  1. Le piégeage des animaux à fourrure joue un rôle important pour la surveillance de la faune, la protection des espèces et la recherche en conservation.

La capture des animaux sauvages et l’observation des changements chez les animaux et leur habitat constituent des éléments essentiels des efforts de conservation de la faune. Les trappeurs et le piégeage fournissent une importante source d’information statistique et scientifique. On manque souvent de biologistes de la faune, de chercheurs et de bénévoles qui vont sur le terrain et recueillent ces renseignements essentiels. En présentant leurs chiffres annuels de capture, leurs échantillons d’animaux et autres observations sur l’habitat et les animaux de la région, les trappeurs canadiens fournissent gratuitement un service de surveillance indispensable.

Ces renseignements servent aux efforts de gestion et de conservation de la faune, à savoir:

  • Stopper ou éradiquer les épidémies de maladies.
  • Établir les quotas et les saisons de chasse et de piégeage (minimums et maximums) au niveau régional et provincial/territorial. On peut ainsi maintenir les populations fauniques aux niveaux optimaux pour chaque espèce et habitat.
  • Déterminer les programmes de réintroduction et d’abattage sélectif des espèces.
  1. . Des études ont démontré que les gens qui pratiquent le piégeage le font pour plusieurs raisons, dont voici les plus courantes : orientation du mode de vie, appréciation de la nature, gestion de la faune, affiliation avec d’autres gens, autonomie, moyen de subsistance (parfois complémentaire au budget du ménage, parfois composante essentielle ou important filet de sûreté du revenu du ménage). Le Comité technique des ressources d’animaux à fourrure du Nord-Est fait valoir que la plupart des gens piègent pour bon nombre de ces raisons.

Il existe un dénominateur commun entre les valeurs des gens qui utilisent les animaux sauvages et les plantes comme moyen de subsistance pour leur ménage (la viande comme nourriture, les peaux pour les vêtements ou l’argent pour se procurer des objets ménagers), et ce, que le piégeage soit effectué par des trappeurs autochtones au Canada et en Alaska ou par des gens qui vivent en région rurale ou suburbaine. Le piégeage fait partie intégrante de la vie de bon nombre d’entre eux et il représente un élément constant de leur relation avec la nature et un lien avec la terre. La gestion adéquate des ressources fauniques permet aux gens de continuer à opter pour ce mode de vie, comme ils le font depuis la nuit des temps.

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