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Population et gestion de l’ours noir au Canada
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Population et gestion de l’ours noir au Canada

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Énoncé de position

L’Institut de la fourrure du Canada souhaite affirmer que :

  • la population d’ours noirs (Ursus americanus) est abondante au Canada;
  • les lois provinciales, territoriales, fédérales et internationales prévoient des règlements commerciaux rigoureux qui interdisent le commerce illégal d’ours noirs, au Canada et partout dans le monde;
  • une récolte réglementée d’ours noirs fournit des avantages sociaux/culturels et économiques considérables aux résidents locaux du Canada. Qui plus est, dans de nombreux secteurs où les humains et les ours noirs vivent à proximité, un plus grand nombre d’ours noirs sont classés comme « nuisibles » et doivent être contrôlés en vertu d’une autorisation gouvernementale. La réglementation de la densité et de la distribution des ours aide à protéger le bien-être des humains, les propriétés, les récoltes et le bétail.
  • Les critiques dans le monde entier au sujet des programmes de gestion réglementée de la faune, en ce qui a trait à l’ours noir et à d’autres espèces abondantes d’animaux sauvages, ne font rien pour promouvoir ou améliorer les efforts de conservation. On croit à tort que la chasse à l’ours noir pourrait cesser s’il n’y avait pas de marché pour les peaux d’ours.
  • Le Canada gère efficacement l’ours noir en vertu d’une approche de gestion des ressources durables préconisée par toutes les conventions et tous les organismes internationaux de conservation, incluant l’UICN (Union mondiale pour la nature). Le Canada appuie pleinement les contrôles de la conservation en ce qui touche le commerce international, comme ceux requis en vertu de la CITES (la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).

Statut de la population

Les ours noirs ont perdu une partie de leur habitat par suite du peuplement européen, mais ils occupent maintenant une bonne partie de l’habitat disponible, et depuis une vingtaine d’années leur nombre est stable ou a augmenté dans toute l’aire de répartition de l’espèce. On trouve des ours noirs au Mexique, dans 41 états des États-Unis et dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada, sauf dans l’Île-du-Prince-Édouard.

On compte environ 900 000 ours noirs en Amérique du Nord. Au Canada, environ 500 000 d’entre eux habitent les régions boisées et se sont adaptés à se développer dans les espaces verts où il y a de l’activité humaine.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a inscrit l’ours noir dans la catégorie des « espèces non en péril ». Toutes les populations au pays sont stables ou en croissance.

Environ 20 000 ours noirs sont récoltés légalement chaque année au Canada, ce qui représente une récolte maximale inférieure à 5 p. cent de la population. Dans l’ensemble, la récolte est conforme aux niveaux recommandés en vue de maintenir de saines populations au Canada.

La plupart des compétences nord-américaines ont investi d’énormes ressources humaines et financières en vue de mettre en œuvre les programmes « Bear Smart », « Bear Aware » et « Bear Wise » qui expliquent au public ce qu’il faut faire afin d’empêcher les ours d’associer les gens et les demeures à la nourriture. Toutefois, au cours des quatre dernières années, les autorités gouvernementales du Canada ont reçu plus de 100 000 plaintes au sujet d’ours noirs nuisibles. On estime que 65 p. 100 de ces incidents ont nécessité des mesures en vue de protéger le bien-être des gens et les propriétés.

Gestion

Au Canada, les gouvernements provinciaux et territoriaux réglementent la gestion des espèces sauvages, dont l’ours noir. Elles sont gérées en fonction de solides connaissances scientifiques et traditionnelles qui visent la conservation à long terme des espèces et la protection de la santé et de la sécurité des humains. Les règlements varient d’une province/d’un territoire à l’autre.

On chasse l’ours pour son apport économique et social. De nombreux chasseurs détenteurs de permis utilisent la viande de l’ours et fournissent la peau pour utilisation humaine. La chasse à l’ours procure des revenus additionnels aux habitants des collectivités rurales où les possibilités économiques sont restreintes. Les fabricants des chapeaux de la Garde royale (Busby) achètent en général leurs fourrures des maisons de vente aux enchères du Canada, où l’on vend les peaux d’ours au nom des chasseurs et trappeurs.

Commerce

En juin 1992, l’ours noir (Ursus americanus) a été inscrit sur la liste de l’Annexe II de la CITES. Cette mesure a été prise non pas parce que sa survie est menacée en Amérique du Nord, mais comme « espèce analogue », en vue de protéger d’autres espèces d’ours en péril dans le monde. L’inscription sur la liste de l’Annexe II de la CITES signifie que les importations et les exportations canadiennes d’ours vivants et/ou de leurs parties, produits et dérivés requièrent un permis d’exportation CITES du pays d’exportation. Plus de 160 pays, incluant le Canada, sont parties à la CITES.

La Loi sur la protection d’espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial du gouvernement canadien a été promulguée en mai 1996. Elle vise à empêcher le braconnage et la contrebande d’animaux sauvages et de leurs produits dérivés. Cette loi prévoit des amendes pouvant atteindre 150 000 $ pour les particuliers et 300 000 $ pour les sociétés, et des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans pour toute personne reconnue coupable d’une infraction.

Les peaux d’ours noirs sont exportées légalement en vertu d’un permis d’exportation CITES, qui ne peut être délivré que par les autorités provinciales/territoriales ou fédérales chargées de l’application de la CITES. Si toutefois le commerce des peaux d’ours noir devait cesser, on continuerait à chasser cet animal en Amérique du Nord, comme on chasse de nombreuses espèces sauvages en Europe et ailleurs dans le monde, et ce, pour des raisons sociales et économiques, tout en tenant compte des préoccupations en matière de santé et de sécurité humaine et de conservation.

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